les grands terrains

_laboratoire artistique


  1. -Ce qui reste | installation | Syméon Fieulaine Modange -


En chantier _résidence de création du 17 au 20 janvier / ouvert au public | 14h à 18h  du 20 au 26 janvier 2012

les grands_terrains | 8 rue vian | marseille | accès : Métro 2 (Notre-Dame du Mont) | 09 54 20 15 85

le projet des grands terrains est porté par l'association le labelmarseille


les déplacements, les déplacés... | #1

dans le cadre d'une carte blanche faite à Stephanie_lior Echeinbreg par le labelmarseille


Pour ce premier temps de janvier , Syméon Fieulaine a lui aussi une
carte blanche . Ma curiosité pour son travail est liée à Dostoîevski -trip .

Je revenais d'un passage d'un an à Bruxelles et je travaillais à déplacer des pains et des blocs de glace .

Une halte à Montévidéo pour le travail de Simone Forti et c'est par ce tour /détour que j'ai retrouvé
un peu de langue russe . Aussi ,j'ai cherché à rencontrer Syméon et lui ait fait la proposition " les déplacements,les déplacés" . Venir 5 jours pour travailler in situ et rendre ce travail visible le samedi .

Et peut-être , reconvoquer et reformuler une mémoire de ville habitée et quittée .


...Venir ,vivre ,être ,quitter ,se déplacer vers un ailleurs qui n'échappe en rien aux faits
Se dire qu'une mémoire se rejoue sans cesse Tricher le réel pour l'écouter d'autant se définir par une histoire collective
n'écrire que le collecté.

Francis Coulaud qui intervient à l'endroit de l'écriture, présent auprès de chaque artiste [des déplacements, les déplacés... |, se déplace en visible ou invisible dans chacune des propositions.


                                                                                                            Stephanie_lior Echeinberg


Résidence de travail......Marseille 2012

------------ CE QUI RESTE.
 

CE QUI RESTE

Relique#1


Présentation


La ville comme construction imaginaire, comme un tout que l'on essaye d'accommoder à sa manière.


Dans la réalité des outils nous aident à le faire, le cuir (mérité ou non) fait partie de la mythologie de la ville.


Dans le cadre d'un déplacement, d'un changement , je souhaite symboliquement mourir pour renaitre.

Partir de la ville pour la campagne est aussi un mythe, mais déplaçant le point de vue celà m'invite à m'interroger sur la mémoire et  les traces tangibles d'un vécus.


Vécus de la rue, du quartier, d'univers où le cuir sert de rempart, parfois de couverture, de monnaie d'échange, de cachette….


On joue à être un homme derrière cette peau plus ou moins usée qui donne à la jeunesse des airs de guerriers.


J'ai traversé ce temps….


Je laisse ma carapace comme une mue qui porte en elle des strates de vécus, des attitudes, des combats, des amours et beaucoup de livres portés qui en on fait baillés les poches.

Poids nécessaire à mon corps léger dans ce pays où le vent vous soulève du sol.


Le cuir et ce qui l'accompagne forme un reliquaire ou ex-voto qui par les voeux de gâteaux chinois s’accorde les faveurs des  esprits pour que ceux qui reste et celui qui part vivent en paix dans ce lieu de deuil partagé.


Cette construction plastique est anthropophage, elle se nourrit de la vie du présent pour s'inventer un futur, où passé et avenir formerait la trame d'un récit idéal.


Le texte est une proposition écrite et dite par Francis Coulaud à partir de nos échanges durant cette résidence, merci à lui de s’être prêter à ce jeux. 


Le jeux du je et des possibles.


                                                                                        à ceux qui restent.


Syméon Fieulaine Modange

Conception Vidéo/Photos/Maquette : Syméon Fieulaine Modange

Texte écrit et lue par Francis Coulaud

Crédit photos vernissage Driss Aroussi